Automatiser les pipelines de données, générer du code à partir de manifestes métiers, déléguer des tâches à des IA… Ces avancées techniques transforment profondément l’ingénierie des données. Pourtant, loin de rendre le rôle du data engineer obsolète, elles en révèlent l’importance stratégique.
Les entreprises exploitent aujourd’hui les données comme un actif stratégique, moteur d’innovation et de performance. Cette valorisation passe par des pipelines capables de collecter, transformer et livrer les données. Historiquement, c’est au data engineer qu’incombait la construction et la maintenance de ces flux.
L’apparition de technologies comme DBT, l’Infrastructure-as-Code, et des outils d’IA générative bouleversent ce paradigme. Le métier de data engineer entre dans une nouvelle phase : l’auto-engineering, une forme d’ingénierie partiellement automatisée.
Le rôle du data engineer ne disparaît pas – il se transforme. De technicien de l’ombre, il devient :
Architecte de systèmes automatisés
Superviseur de pipelines générés
Garant de la qualité, de la conformité et de la performance
Interprète des manifestes métiers et traducteur technique des besoins
L’automatisation offre des avantages : rapidité, productivité, réduction du TCO (Total Cost of Ownership). Mais elle soulève aussi de nombreux défis :
Qualité du code généré
Cohérence avec les besoins métiers
Respect des contraintes non fonctionnelles (performance, sécurité, conformité)
Même automatisés, les pipelines doivent être validés, documentés, surveillés. C’est là que le data engineer intervient comme point de contrôle humain indispensable.
Les manifestes métiers sont des descriptions formelles des besoins fonctionnels. Utilisables par des outils d’automatisation, ils permettent de générer des pipelines directement à partir des objectifs métiers. Mais leur interprétation technique requiert une expertise que seul le data engineer possède.
Ces outils permettent une modularisation, une collaboration accrue et une versioning facilitée. Le data engineer orchestre leur usage et garantit leur cohérence.
L’autonomisation des métiers grâce à des interfaces simplifiées est prometteuse. Mais elle nécessite des garde-fous pour éviter :
La duplication d’indicateurs
Des silos de données
Le non-respect des normes de sécurité ou de conformité
Les pipelines ne sont plus figés dans le temps. Ils sont déployés à la demande, utilisés, puis supprimés. Cette logique nécessite une orchestration intelligente que seuls les data engineers peuvent assurer.
La création manuelle de pipelines pour chaque besoin métier engendre dette technique, redondance et manque de gouvernance.
Keyrus propose une approche systémique, avec trois étapes clés :
Ateliers d’idéation métier
Création de manifestes structurés
Orchestration automatisée des pipelines
Ces pipelines deviennent nativement documentés, observables, traçables – sans ajout manuel.
Il ne s’agit pas de tout déléguer à une IA générique, mais de combiner :
dbt pour la transformation
Python pour l’interprétation
Text2SQL pour certaines automatisations ciblées
APIs pour la gouvernance
Le tout sous la supervision du data engineer.
Réduction drastique des délais de mise en production
Libération des équipes data des tâches répétitives
Meilleure réactivité face aux besoins métier
Usage éphémère des ressources (pipelines temporaires)
Optimisation des licences, stockage et compute
Moins d’efforts de maintenance
Data lineage, supervision, documentation générés automatiquement
Cohérence renforcée et traçabilité continue
Agrégats automatiques via outils comme Indexima
Meilleure expérience utilisateur et fluidité d’analyse
Même dans un environnement automatisé, certaines responsabilités restent humaines :
Interprétation métier : clarifier et compléter les manifestes
Validation des pipelines générés : assurer leur robustesse
Modélisation des données : créer des schémas fiables
Supervision continue : ajuster et corriger les flux
Le data engineer devient le garant d’une automatisation maîtrisée.
Keyrus propose une rupture méthodologique :
Ne plus partir de la donnée brute
Mais du besoin métier exprimé
Pour ensuite générer automatiquement les composants techniques
Cette logique inversée recentre l’ingénierie data sur sa finalité : créer de la valeur métier, pas seulement produire du code.
Keyrus a conçu un métamodèle de copilotes IA, capables de :
Générer du code
Documenter
Créer des tests
Superviser l’ensemble du stack
Le tout piloté à partir du manifeste métier, devenu source unique de vérité.
Avec plus de 40 projets en IA générative menés, Keyrus démontre que cette approche est :
Réplicable
Scalable
Industrialisation-ready
Elle répond aux attentes des décideurs de 2025 : rationaliser les coûts, gagner en agilité, et garantir la qualité des données.
L’automatisation du data engineering marque une avancée technologique majeure. Mais elle ne remplace pas l’humain. Le rôle du data engineer évolue : il devient stratège, architecte, superviseur. Sans lui, l’usine à pipelines ne tient pas. Avec lui, elle devient un levier d’accélération et de performance pour toute l’entreprise.
Cet article ne fait qu'effleurer les enjeux et transformations du data engineering à l'ère de l’automatisation. Si vous souhaitez approfondir les concepts, découvrir des cas concrets, et explorer en détail la méthodologie proposée par Keyrus, nous vous invitons à consulter l’eBook complet « (R)évolution du data engineering – La marche vers l’auto-engineering ».
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Comment structurer une usine à pipelines automatisée
Les technologies clés de l’auto-engineering
Des exemples d’intégration d’IA génératives dans les workflows data
L’approche méthodologique unique de Keyrus, centrée sur le besoin métier
Un indispensable pour les décideurs data, architectes et data engineers qui veulent passer à l’étape suivante.